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15 novembre 2015 7 15 /11 /novembre /2015 15:22
Et maintenant ?

Et maintenant que les attaques terroristes ont atteint le sol sacré de la Patrie, souillant cette terre bénie du sang de notre jeunesse, que devons-nous faire, que pouvons-nous faire ? Renforcer le controle au frontière, arrêter les précheurs de haine, déchoir de la nationalité française les terroristes revenant de Syrie, réduire le flux migratoire, porter la fer et le feu dans les rangs de l'ennemi ; tout cela sont des évidences, mais qui ne mèneront pas à une victoire sur la bête immonde. Dans le meilleur des cas, on ne fait que blesser cette hydre ; on ne fait que lui couper une de ces nombreuses têtes.



Non, ce qu'il nous faut faire, c'est la frapper au coeur. Nous devons frapper ses centres économiques. Nous devons fournir des armes aux Kurdes, pour qu'une fois débarassé de la tête Daesch, ils les retournent contre la Turquie. Nous devons bombarder les champs de pétrole d'Arabie Saoudite et pilonner Doha sous un déluge de bombe. Leur argent entretien la mort et la désolation à la surface de la planète, il n'est que temps de leur présenter la note.



Mais si cela est si simple, pourquoi ne l'avons-nous pas défà fait ?



Pour des raisons diplomatiques. En effet, les américains obnubilés par leur doctrine du containment n'ont pas révisé leur logiciel tactique depuis la guerre froide ; or, le monde à drastiquement changé ; l'opposition par le facteur économique ne fonctionne plus. Il n'y a plus d'un coté les good guys qui respectent l'économie de marché et de l'autre coté les enfoirés de rouge. Et c'est pour ne pas vexer nos alliés que nous pleurons nos morts ! Alors cela suffit, il faut que notre gouvernement ait le courage (ce serai une première pour notre président) de s'occuper de nos vrais ennemis !



Individuellement, que pouvons-nous faire ?



Il nous faut ne pas subir, rester ferme et droit dans l'adversité. Notre emblème, c'est le coq, le coq continue toujours de chanter quelque soit les circonstances. Alors continuons de chanter ! Continuons de vivre, sans jamais oublier que cela peut (et va sans doute) se reproduire. Nous ne devons pas incriminer l'ensemble des musulmans, mais seulement les salafistes et ceux qui se disent wahabites. 14-18 a permis l'adhésion de tous à la République, il faut que cette guerre succite l`adhésion à la France et à ses valeurs de respect et de tolérance. Mais on ne peut se faire respecter et tolérant que si on ne courbe pas l'échine, que l'on porte haut ses valeurs et ses convictions. Alors ne baissons pas la tête, soyons fidèle à notre réputation et bombons le torse et en avant !

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 16:19

L'immigration se fait de plus en plus massive. On voit tous les jours de nouveaux clandestins arriver dans notre bonne vieille Europe. Pourquoi ? Mais parce que les pauvres petits, ils veulent vivre avec tout le confort occidental ; c'est bien pour cela qu' il vise l'Angleterre. Mais pourquoi aller vivre en Angleterre ? Par souci de regroupement et de communautarisme ? Sans doute, mais pas uniquement. Le climat ? Non. La langue ? C'est une autre piste. Comment expliquer l'attrait qu'exerce l'Albion sur les migrants ? C'est le mythe, le même mythe qui a mené les vikings à faire route vers l'ouest mirifique où l'or et l'argent coule à flot.

 

Mais que faire de ces populations qui se trouvent à Calais ? Les rejetées à la mer ? Les renvoyées chez eux, par avion cargo ? Les confiées aux soins avertis de bons docteurs allemands ? Non, bien sûr.

La seule solution valable pour sortir de l'ornière où eux et nous sommes, est de commencer par supprimer la cause de ce malheur. Et la cause, se trouve à Paris, Bruxelles, Berlin et Londres. Ce sont nos dirigeants la cause de ce problème. En effet, par leur refus d'agir contre les islamistes, présents sur nos territoires, ils se font coupables de trahison envers les peuples qui les ont élus. Saint Just, ne disait-il “pas de liberté contre les ennemis de la liberté ?”. Ils faut donc prendre toutes les décisions nécessaires pour exterminer les porcs terroristes.
De plus, après avoir destabilisé certains États souverains, il faut les reconstruire et ne pas les laisser sombrer, au nom de principe démocratique et anti-colonialiste. Nous devons redevenir colonialiste pour le bien de nos États, mais également pour le bien des populations civiles vivant sur ces territoires. De plus, ayant commencé à combattre le terrorisme en Libye et au Mali, il n'est plus que temps de combattre Daesch par une intervention massive en lien avec l'Iran et la Russie.

 

Ce sont nos dirigeants qui sont les fautifs non point ces populations qui arrivent par milliers sur nos côtes. Ce sont eux qui doivent essuyer la vindicte populaire, non point en les déboutant de leurs mandats, mais en faisant tomber sur eux le bras séculier de la justice des hommes.

La seule manière de nous en sortir ENSEMBLE est de ramener la paix chez les expatriés forcés et prendre sous notre aile protectrice leurs États pour les consolider, les accompagner et les fortifiés et si, pour cela, il faut revenir sur certains principes doctrinaux, alors oui, n'hésitons pas. La doctrine, l'idéologie doit se plier au réel, car l'inverse ne mène qu'à la démagogie et à la situation telle qu'on la connait, telle qu'on la vie aujourd'hui…

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 08:57

hollande.jpgLa dernière conférence de presse du président a tourné autour des enjeux économiques. Lorsque l’on écoute le président, on a l’impression de prendre une machine à voyager dans le temps et d’écouter un autre François, en 1983… Même si le Président n’aime pas ce mot, c’est un tournant et non « une accélération » comme il l’a dit ; c’est un changement de cap, plutôt que de passer par le fonctionnariat pour créer de l’emploi en faisant taxer les entreprises, il est question de favoriser les entreprises.

 

Remettre l’offre au centre de la vie politique économique est sans doute une chose nécessaire qui devait être fait. François Hollande a fait son coming-out social-libéral en créant son nouveau pacte : le pacte de responsabilité, en prenant acte de la situation économique actuelle en France, reconnaissant même qu’il y a une crise dont il n’avait  «sans doute pas mesurer l’ampleur ».

 

 

Il a appelé de ses voeux à un choc de simplification. En effet, devant l’inflation législative et l’absence de sécurité législative, les entreprises sont affectées par un moindre intérêt pour investir, produire et embaucher en France, dans un environnement incertain, où le temps politique n’est pas le temps de l’entreprise. Cet environnement incertain est dû à la complexité extrêmement importante de notre pays. Cette simplification, si elle a effectivement lieu, peut redonner confiance aux entrepreneurs pour créer du travail et investir en France, même si rappelons-le, cette idée a été développé pour la première fois par Valérie Giscard d’Estaing alors qu’il était président de la république. Cette simplification donnerait nécessairement de la croissance…

 

La croissance ainsi créée permettra l’allègement des cotisations familiales de 30 milliards d’euros (notre cher président hésitait lors de sa conférence de presse, entre 30 et 35 milliards ; or, c’est bien 30 milliards car cet allègement concerne uniquement les entreprises privées et non tout le marché du travail ; les 5 milliards proviennent du secteur public).  Malgré tout, cela n’est pratiquement qu’un effet d’annonce. En effet, sur la fiche d’imposition les cotisations familiales viennent avant l’impôt sur les sociétés,  si bien que cet allègement va finalement être payé par les entreprises. Un moyen pour éviter de payer cet impôt est de dépenser cet argent, soit en investissant, soit en créant des emplois ; cela peut encore une favoriser l’économie. De plus, et cette fois-ci cela peut avoir de grave conséquence, la politique familiale rentre directement dans les mains de l’Etat seul en se passant des partenaires sociaux. L’Etat peut alors les réduire et faire des économies sur les ménages, cette réduction, si elle arrive trop tôt pourrait entraver la consommation et donc la reprise économique.

 

Pour pallier aux effets de cette mesure sur les finances de l’État, il y aura la suppression du Crédit Impôt Compétitivité en 2016. En effet, il demeurera pour les années 2014 et 2015. Mais cet allègement créera, selon le président, des contreparties dont il n’a pas précisé la teneur. 

 

De plus, il a promis une économie dans les finances publiques de 50 milliards, sur la période cumulée 2014-2015-2016 : notamment en clarifiant des compétences, voir en jouant sur les dotations des collectivités territoriales. Il a été très évasif lorsqu’il a émis l’hypothèse d’une destruction de certaines collectivités, dans de plus grands ensembles. Il a malgré tout beaucoup insisté sur le rôle des Métropoles.

 

Mais notre Président est un européen convaincu et essaye de faire vue commune avec l’Allemagne, notamment par l’idée de la création d’une grande entreprise franco-allemande sur l’énergie renouvelable. Rappelons que l'énergie renouvelable, n'est guère rentable et s'appuie sur les énergies fossiles et nucléaires (l'apparence n'est pas forcément la réalité, comme nous l'avons déjà vu ici)...

 

 

Avec le pacte de responsabilité, le patronat en sort renforcé, mais également les différents syndicats, car depuis 18 mois, ce sont les syndicats réformistes qui ont gagné les élections professionnelles. Il y a donc une base pour permettre la concertation et l’ouverture. Peut-être n’y aura-t-il pas de grève pour refuser le plan présidentiel ?

 

Un certains nombres de voies de l’opposition  ce sont dit en parfaite adéquation avec les propositions du président, comme l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, ou l’ancien ministre de l’économie sous Nicolas Sarkozy, François Barouin, a contrario du chef de fil, Jean-François Copé.

 

L’exercice tenté par le président est réussi, malgré tout, toutes ces annonces sont appelées à des négociations avec les partenaires sociaux. Il ne s’agit justement que d’effets d’annonces, rien de précis n’est réellement prévu, juste des discutions, des rencontres sur ces thèmes. Ces idées ne sont-elles pas déjà enterrées ?   

 

En effet, malgré ces annonces, les agences de notation continue d'avoir un avis négatif, ou à la rigueur neutre (notamment pour l'agence Fitch Ratings) concernant l'économie française. Le président en restant dans le flou artistique dont il a l'habitude ne séduit ni n'effraye les financiers, qui n'attendent pas, comme le peuple de France, des effets d'annonces, mais des mesures concrètes à même de sortir la France de son marasme économique.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 11:06

La France s’enfonce de plus en plus dans la décadence et la dé-Louis-XVI.jpgchéance… Le dernier choc de simplification que notre histoire est connu n’est autre que la mise à bas de la monarchie. Etait-ce une bonne chose ? A-t-elle permis un développement de la France ? Non ! Notre économie a alors pris 50 de retard par rapport à nos voisins, et concurrent, anglais. La simplification est-elle la solution pour reprendre le fil national ?  C’est la sécurité juridique qu’il faut retrouver, que le temps politique rejoigne, voir dépasse, le temps de l’entreprise. Ce qui peut assurer cette sécurité est un pouvoir monarchique, fiable et stable, ayant la haute main sur les affaires législatives du pays !  Le monarque, va gérer son pays comme un chef d’entreprise, voulant que son successeur est un pays en meilleur état que lui-même ne l’a trouvé, à contrario les politiques qui ne sont que dans le paraître…


C’est pour cela qu’en ce 21 janvier, nous avons une pensé pour Louis XVI le Bon, assassiné par les révolutionnaires. N’oublions pas que lors de son accession au trône un  grand espoir était né ; il a alors 20 ans et forme, avec son épouse, le couple idéal. Intelligent et cultivé –féru d’histoire et de géographie notamment-, Louis XVI n’a qu’un désir : faire le bien de son peuple, procéder aux réformes nécessaires… Malheureusement dès son accession au trône, il  rappela, un Parlement plus désireux de s’opposer que de servir ; le souverain était d’un caractère paisible, plutôt timide ; un caractère manquant de la nécessaire autorité pour brider le Parlement et faire passer ses idées de réformes.  De plus, l’image réductrice véhiculée par les histrions républicains du XIXe siècle, faisant de ce bon roi, un benêt, passionné d’horlogerie est particulièrement fausse. En effet, ils oublient qu’il était de tradition chez les Bourbons d’apprendre un métier manuel : l’horlogerie pour Louis XVI et Louis XIV, la menuiserie pour Louis XV.


De plus, avec ses ministres, Turgot, Malesherbes, Vergenne, Necker, Calonne, Loménie de Brienne, il va prendre des mesures en faveur des libertés économiques, de l’égalité fiscale ; tenter de promouvoir la liberté de conscience ; supprimer les lettres de cachets et la torture, abolir l’esclavage… Autant de mesures qui soulèveront l’opposition nobiliaire, qui se heurteront au Parlement. Saint-Germain, son ministre de la Guerre, réorganisera l’armée, ouvrant le corps des officiers aux roturiers, alors que le roi se passionnait pour les expéditions de La Pérouse.

 

Louis XVI n’était pas ce tyran présenté par la République, mais un Roi qui était plus que nombre de politicien actuel, à l’écoute de son peuple. C’est pour cela que nous nous commémorons la mort du Roi ! A la santé de Louis XVI ! 

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 05:58

series.jpgOui ! Les séries américaines rendent stupide et font gaspiller notre temps de vie si précieux ! Combien de choses grandes et belles pourrions-nous accomplir ? Combien de « Reich de mille ans » pourrions-nous édifier ? Combien de peuple pourrait jouir de leur liberté retrouvée, si nous arrêtions de les regarder ?

 

Mais la liberté n’est-elle pas, avant toute chose, celle de choisir ses addictions ? Regarder une série est quand même moins nocif que de boire de l’alcool ou d’avoir une grande passion pour le jeu de massacre, style Columbine !

 

L’être humain peut avoir une importante tendance à l’emportement, dans les épreuves du quotidien. Les séries, en avalant notre « temps de cerveau disponible », sont là pour servir de garde-fou au bonnes mœurs et à la sécurité de l’ensemble de la société. Regardez ces cours programmes, durant juste suffisamment de temps pour oublier nos soucis du quotidien et, comme par miracle, annihiler nos velléités de révoltes, notre envi de destruction et de notre soif inextinguible de sang, d’empêcher que l’être méprisant ses voisins et ceux qui sont différents de lui ne tombe irrémédiablement dans la haine la plus totale. Cela n’est possible que pour la catégorie sociale dominante, imposant le juste et l’injuste à l’ensemble du corps social !

 

Ce « temps de cerveau disponible » n’est pas qu’important pour les publicitaires, mais pour la société dans sa globalité. En effet, cela permet la sauvegarde du système étatique dans son entièreté ; il ne s’agit ni plus, ni moins qu’une forme de propagande –beaucoup plus douce que celle du communisme triomphant ou du IIIe Reich- qui par sa douceur et son acceptation volontaire, fonctionne à merveille !

 

Les séries télévisés, et notamment celle provenant d’Outre-Atlantique, nous apaisent et nous permettent de vivre durablement ensemble dans un climat médiant. Celui qui se plaît dans un tel climat ne peut être qu’un médiocre, ayant accepté son esclavage…

 

Chacun doit inspirer à mieux, à un idéal qui le transcende, en gardant le feu intérieur, le feu sacré de la révolte que les puissants, les potentats veulent éteindre par ces inepties télévisuelles.

 

Plutôt que de regarder une de ces séries, d’une stupidité crasse, prenons un bon livre, un Jules Vernes, un Alexandre Dumas, un Tolstoï ou que sais-je, mais un auteur qui a travaillé sur son œuvre, qui l’a médité, qui l’a fabriqué comme un nouvel Homère (excluant pratiquement de fait tous les écrivains contemporains) et reprenons cette saine habitude de passer nos soirées devant l’âtre, le chien sur les genoux,  un livre à la main…  

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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 06:52

Emmanuel Carrère, Limonov, P.O.L, 2011

 

limonov.jpgEmmanuel Carrère raconte la vie d’un personnage, d’une personne réelle – et comme il est écrit dans la quatrième de couverture « Limonov n’est pas un personnage de fiction » - haut en couleur de l’histoire contemporaine russe. Cet homme, toujours en vie, traverse à la manière d’un boulet de canon, l’histoire russe et mondiale. Il va toujours rester dans les marges ; ils montrent une autre histoire que l’histoire officielle, une histoire des marges,  une histoire des fous, une histoire des aventuriers. Dans ces marges, il s’est progressivement – et de manière parfaitement consciente et volontaire – il s’y est établi une véritable légende. Pour l’y établir, il a toujours su cultiver la connaissance des limites, les limites que la société accepte de tolérer entre l’incorrect et l’intolérable. Il marche toute sa vie sur le limes sociétal.  Malgré tout, il s’est créé de nombreuses inimitiés.

 

Passant du statu de voyou en Ukraine à écrivain « branché » à Paris, pour finir chef de parti politique nostalgique de la grandeur de l’URSS ainsi il va rentrer en opposition avec le grand chef charismatique de la Russie de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle, à savoir Vladimir Poutine. Les deux ont pourtant une vision assez similaire de la Russie, tous les deux pensent que la Russie doit retrouver sa grandeur, les deux regardent le passé soviétique avec de la nostalgie. Pour citer V. Poutine – cité en préface à cet ouvrage – « Celui qui veut restaurer le communisme n’a pas de tête. Celui qui ne le regrette pas n’a pas de cœur. » Cette opposition entre les deux est, peut-être dû à la volonté de Limonov de poursuivre sa légende, voir n’est-il pas maintenant prisonnier de la légende qu’il s’est créé !

 

Limonov est réellement un aventurier des temps modernes russes, avec toujours cette fascination pour les marges qui fascinent la société russe, l’âme russe. Il va ainsi boire la vie sans ménagement, autant dans sa vie personnelle, intime, dans ses relations hétérosexuelles et homosexuelles et dans sa vie professionnelle ayant été également clochard à Manhattan et capitaine dans l’armée serbe… L’impression qui en ressort est d’une personne qui a toujours refusé de prendre les choix les plus simples, de ne pas avoir voulu suivre la vie de la masse. Il s’en est extrait pour ne plus jamais y retomber, pour être un aventurier moderne…

 

 

Un aventurier, oui, mais… le livre n’est pas une perfection, certains passages sont ennuyeux, long et sans intérêt ! Ces passages sont ceux où l’auteur se met en avant ; quel est l’intérêt de savoir, dans les détails, que Emmanuel Carrère a eut une expérience de collaboration aux Phillipines et qu’au retour en France, il a vendu des maillots de bain ? Lorsqu’il nous dit connaître l’auteur, l’impression qui s’en dégage est celle de vouloir récupérée une partie de parcelle de la légende de Limonov. Il fait penser à ces petits hommes ternes qui rencontrent des hommes avec une aura immense et qui veulent rehausser leur propre statu social en criant : « je l’ai connu » !

 

Limonov a lui-même raconté sa vie dans plusieurs ouvrages. Ainsi, ici, ce livre n’est qu’une compilation des différents ouvrages qu’à écrit Limonov sur lui-même – nous sommes toujours dans cette volonté d’autocréation de la légende, de sa légende ! – ainsi que de l’ajout d’une interview obtenu en Russie par l’auteur.

Ce livre est donc une porte d’entrée pour connaître la vie d’un fou, la vie d’un aventurier, la vie d’un homme debout ayant tracé son chemin à travers un monde en bouleversement entre la Seconde Guerre Mondiale et l’avènement de l’ère numérique !

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 11:23

Les Etats de l'Europe dleather-and-pink-spankies-gay-pride.jpge l’est suivent désormais l’exemple de la Russie pour protéger les enfants. Ils essaient de mettent un frein au militantisme favorable aux activités sexuelles « non traditionnelles ». Les associations d’homosexuels sont furieuses.

 

Le mois dernier, Moldova a voté une nouvelle législation qui interdit la distribution d’informations « destinées à vulgariser  la prostitution, la pédophilie, la pornographie et tout autre type de relation ayant un lien avec le mariage et la famille ». La Lituanie a récemment adopté une loi similaire, et le parlement ukrainien se pencherait sur la même question.

 

Les législations sont destinées à protéger les mineurs contre des informations explicites, qui pourraient les pousser à prendre des décisions qui seraient mauvaises pour eux à leur âge. La législation russe, adoptée en juin, impose des amendes aux personnes et associations qui feraient la promotion de comportements sexuels « non traditionnels » auprès des enfants. Les associations de défense des homosexuels, telles Human Rights Watch, affirment que ces législations sont non conformes au droit international et aux normes internationales des droits de l’homme. Leurs partisans affirment au contraire que leur champ d’application est limité, et qu’elles ne restreignent la liberté d’expression que dans les cas où la protection des enfants le rend nécessaire.

 

L’homosexualité n’est pas criminalisée en Russie, ni dans les Etats d’Europe de l’est, contrairement à ce qui était le cas sous le régime communiste. Mais les citoyens craignent la présentation de certaines pratiques sous un jour séduisant et les effets qu’elle peut avoir sur les mineurs.

 

Le mode de vie homosexuel en particulier est associé à une pléiade de risques pour la santé. Les personnes qui adoptent les pratiques homosexuelles ont 18 fois plus de risques de contracter le virus du VIH/SIDA  que les autres. Ils s’exposent à plus de risques de contracter des MST, de se droguer, d’être touchés par une dépression, et de commettre des tentatives de suicide.

 

Ces législations sont en vigueur dans certains Etats de la Fédération de Russie depuis une décennie environ. Les législatures nationales ont commencé à rédiger des lois similaires cette année, après l’ordre donné par Obama à ses ambassades de promouvoir les droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres, et la création d’un fonds  pour les organisations étrangères travaillant à promouvoir ces droits. Au même moment, le premier ministre britannique David Cameron menaçait de mettre fin à l’assistance financière des pays dans lesquels la sodomie serait toujours pénalisée.

 

L'Associated Press et d’autres medias ont qualifié ces législations d’« anti-gay ». La semaine dernière, un article du New York Times a comparé Vladimir Putin à Adolf Hitler. Les militants homosexuels ont appelé au boycott des 22e Jeux Olympiques d’hiver à Sochi, en Russie.

 

Les militants, qui exploitent le sentiment antireligieux ambiant dans les pays occidentaux, reprochent à l’Eglise orthodoxe de Russie d’être favorable à ces législations. Mais la religion n’est pas sous emprise de l’Etat en Europe de l’est, et ces législations bénéficient d’un large soutien. En Russie, un sondage récent du think-tank Pew Research Center a conclut que 16% seulement de la population jugeait l’homosexualité socialement acceptable.

 

La Russie a promulgué ces législations malgré les condamnations récentes d’experts onusiens à l’encontre d’autres lois similaires promulguées dans la région. En juin, le Conseil de l’Europe a exprimé son inquiétude à l’égard ces règlementations russes, et en particulier en ce qui concerne leur effet sur les Gay Pride. De tels événements sont célèbres pour les étalages d’actes sexuels et sadomasochistes simulés.

 

Les pressions internationales n’ont pas découragé les pays voisins, prêts à approuver des lois similaires à celles de la Russie.

 

Quelques activistes intrépides ont été confrontés aux conséquences de leur voyage en Russie, organisé dans le seul but de proclamer leur opposition à cette législation.

 

 

Source

 

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 02:39
Pour sortir la France des abysses où elle s'enfonce, il est urgent de mettre en place un programme de réformes économiques courageuses, mais également la mise en place d'une démocratie directe, au nom du vieux principe de l'"Autorité en haut, les libertés en bas" !

5 grands chantiers pourraientainsi être envisager.

 

1/ Libérer le travail.

- Augmentation de tous les salaires nets de 50%.

Comment est-ce possible? les charges sociales prélevées sur les salaires en France atteignent 82% du salaire net, contre 20 à 30% dans les pays occidentaux les plus performants (Suisse, Grande-Bretagne, ...). En limitant les prélèvements aux cotisations retraite et chômage, et en autorisant pour la santé les assurances privées (comme c'est la règle partout en Europe) il serait possible de rendre près de 50% de pouvoir d'achat aux salariés!

 

- Suppression du Code du Travail.

L'hyper-réglementation du travail, illustrée par le très épais Code du travail (3350 pages), est l'une des causes du chômage car il crée un ensemble de contraintes compliquées et anti-économiques pour les entreprises. Irréformable, cette usine à gaz doit être supprimée, pour rétablir la liberté de contrat entre salariés et employeurs, comme elle se pratique dans de nombreux pays. Par exemple en Suisse, pas de code du travail, juste quelques dizaines de pages de règles à respecter.

 

- Suppression des 35 heures.

Les 35 heures ont fait beaucoup de mal à l'économie française, tout le monde le sait, et pourtant aucun parti n'a le courage de remettre en cause cette législation anti-économique. Plutôt que de remonter la limite légale à 39 ou 40 heures, on peut envisager de la supprimer, et de confier aux entreprises et éventuellement aux accords de branche le soin de définir - en accord avec les salariés - les horaires et les conditions de travail les mieux adaptés à chaque activité.

 

- Suppression du Smic.

La France fait partie des pays qui interdisent l'embauche en dessous d'un salaire minimum (à la différence de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne, etc...), et de plus le Smic français est plus élevé que partout ailleurs. C'est l'une des raisons majeures du chômage, car beaucoup de personnes, notamment des jeunes, ne sont pas assez qualifiées pour justifier le coût d'une embauche au Smic. Avec la disparition du Smic, les smicards actuels ne souffriraient pas nécessairement, leur salaire pourrait rester inchangé. Mais les chômeurs peu qualifiés auraient une meilleure chance de trouver un emploi, fût-il mal payé, et pourraient progresser par la suite.

 

- Arrêt des subventions aux syndicats.

Les syndicats, patronaux et salariaux, n'ont de légitimité que s'ils vivent en toute indépendance, des cotisations de leurs adhérents. L'arrêt des subventions et le retour au travail des dizaines de milliers de "permanents", notamment dans les entreprises publiques, serait une mesure éthique.

2/ Révolutionner l'impôt.

 

- Impôt unique de 13%.

L'impôt sur le revenu, la myriade de taxes (tva, habitation, télé, disques durs, boissons gazeuses, etc ... il y a en des centaines), l'impôt sur les plus-values, celui sur la fortune, tous ces impôts pourraient être remplacés par une taxe uniforme de 13% sur tous les revenus. Cela produirait un montant de recettes pour l'Etat égal au système actuel d'après certains calculs qui doivent être confirmés. Tous les citoyens deviendraient contribuables à partir du moment ou ils ont des revenus, même modestes, ce qui favoriserait le développement d'un esprit civique. Les niches actuellement exemptées, telles que la plus-value sur la vente d'une résidence principale ou d'oeuvres d'art, seraient taxées au même taux de 13%. La France, au lieu de faire fuir les entrepreneurs et les investisseurs, les attirerait, ce qui relancerait vigoureusement la croissance.

 

- Suppression des subventions et niches fiscales.

Les subventions et "niches fiscales" accordées aux entreprises n'ont plus lieu d'être à partir du moment ou le niveau des charges sociales et des impôts est réduit. De même pour les particuliers sauf pour les personnes incapables de subvenir à leurs besoins.

 

3/ Diminuer le coût de l'Etat.

 

- Suppression de l'ENA.

Je n'ai rien contre les grandes écoles (j'ai fait Centrale), mais je suis fondamentalement opposé à l'idée d'une école qui forme les dirigeants de l'Etat. Car cela crée une caste qui dispose de la réalité du pouvoir, quelle que soit la couleur du gouvernement. C'est un concept soviétique. L'Ena il ne faut pas la réformer, comme on en parle régulièrement, il faut purement et simplement la supprimer.

 

- Suppression des ministères inutiles.

On compte 15 ministres dans le gouvernement Merkel, 18 dans le gouvernement Monti, 7 dans le gouvernement suisse, ... et 37 dans le gouvernement Ayrault. Les 2/3 de ces ministères, qui servent surtout à distribuer des postes et des avantages aux amis politiques, pourraient être supprimés sans grand dommage.

 

- Diviser par quatre le nombre de députés et sénateurs.

Les Etats-Unis, plus de 300 millions d'habitants, élisent 435 représentants et 100 sénateurs. La France, 60 millions d'habitants, se paye 350 sénateurs et 577 députés! 50 sénateurs, et 150 députés ne seraient-ils pas suffisants, avec moins d'absentéisme?

 

- Fusion des départements et des régions.

Tout le monde le reconnait, le millefeuille administratif français coûte trop cher, il faut réduire le nombre d'étages administratifs. Cette mesure avait été partiellement envisagée par Sarkozy, qui a reculé face à la bronca des élus locaux.

 

- Réduire le nombre de fonctionnaires.

La France compte 90 fonctionnaires pour 1000 habitants, l'Allemagne seulement 50. Est-ce que l'administration française fonctionne mieux? je ne crois pas. Beaucoup des fonctionnaires français vont partir à la retraite dans les 10 ans à venir, c'est une chance. En ne les remplaçant pas, l'hexagone pourrait se rapprocher du niveau de l'Allemagne en une dizaine d'années.

 

4/ Limiter l'assistanat.

 

- Indemnités chômage limitées à 1 an et maximum 2500 euros/mois.

Le chômage coûte d'autant plus cher que la France a la durée d'indemnisation la plus longue (2 ans, et 3 ans au-dessus de 50 ans), et le montant d'indemnisation le plus élevé (le maximum est à plus de 6000 euros/mois). Evidemment ce système n'incite pas à se battre pour retrouver rapidement un emploi. Il faut revenir à un niveau de protection plus raisonnable.

 

- Attribution du RSA-socle sous conditions.

Deux millions de personnes touchent le RSA, certaines avec une activité, la majorité sans aucune activité, en tout cas déclarée. Pour ces personnes il semble juste de conditionner l'attribution du RSA-socle à un travail d'intérêt collectif (par exemple à mi-temps), selon les besoins définis par les mairies.

 

5/ Libérer le débat public.


- Suppression des subventions à la presse.

La presse française est sous le contrôle du gouvernement qui lui distribue des aides de manière arbitraire, pour un montant annuel de 1 milliard 200 millions d'euros. Il faut mettre un terme à cette dépendance, la presse deviendra plus libre et devra se réinventer pour retrouver des lecteurs et s'adapter à Internet.

 

- Privatisation des medias publics.

A l'époque d'Internet, conserver de couteuses télés et radios publiques n'a que très peu d'intérêt. Ces medias ne se différencient guère des medias privés, si ce n'est par un parti-pris idéologique comme France-Inter et France-Info.

 

- Referendum d'initiative populaire.

Sur le modèle de la Suisse, le referendum d'initiative populaire serait institué. Les Suisses votent sur toutes sortes de sujets 3 ou 4 fois par an, ce qui favorise un bon niveau de conscience politique dans le peuple, qui tranche directement les débats économiques ou de société. Leur système, éprouvé, pourrait être repris tel quel:

- pour déclencher un referendum contre un projet de loi du gouvernement, la barre serait fixée à 500.000 signatures (c'est 50.000 en Suisse). Cela permettrait d'éviter de mettre la France dans tous ses états à propos de retraites ou de mariage gay. On discute, on vote, et c'est décidé.

- pour soumettre un projet de loi nouvelle aux électeurs, il faudrait 1 million de signatures (100.000 en Suisse).

 

J'en suis convaincu, le meilleur moyen de faire évoluer une société, et d'éviter la confiscation du pouvoir par les castes, c'est bien de donner au peuple souverain le droit de légiférer. En France ce droit a été confisqué.

L'étatisme a contaminé tous les partis, PS, UMP, gauchistes, FN, qui communient dans la lutte contre un "hyper-libéralisme" fantasmé, tout en continuant de faire grossir l'Etat et la dette. Je ne me reconnais dans aucun de ces partis.

J'espère qu'un jour une révolution libertarienne fera sortir la France de l'impasse historique dans laquelle elle se trouve. Pour cela il faut des idées ... en attendant le retour du Roi, au-dessus des mesquines quereles de parties, voyant l'Etat comme son bien et n'ayant à coeur que de faire fructifier son héritage pour le transmettre à son héritier, comme chef d'entreprise le ferai ! Voilà ce que nous appelons de nos voeux !

 

(La plus grande partie de ce texte vient du blog de Pierre Chappaz, seul l'introduction et la conclusion sont différentes). 

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 09:41

Respect pour ce monsieur de la politique française.Qui est stratégiquement totalement incompétent, mais qui à malgré tout une assez fine lecture du politique. Il pourrait être un excellent serviteur de la France, s'il ne se complaisait dans l'idéologie passéiste et réactionnaire de la démocratie...

 

 

Les différentes mesures pour redresser la France qu'il évoque ici sont bien sûr fondamentales pour permettre à notre pays de retrouver unestature internationale et éviter ainsi l'écroulement. La vision qu'il a est sans doute la bonne, mais il pêche par les moyens pour y arriver.

 

Le passage sur la vérité estassez bien ficelé, où les journalistes essayent de mettre en difficulté M. Bayrou qui s'en tire avecun certains panache. On peut être d'accord sur un grand nombre de chose avec lui,mais on peut ergoter sur la question du mariage, qu'il n'aborde d'ailleurs que succintement ici.

 

Un regret malgré tout d'ordre technique, le journaliste ne sait pas maîtriser son émission, à moins qu'il y ait une volonté caché, une volonté de faire apparaître M.Bayron plus sympathique qu'il ne l'est réellement, à vous de jugez !

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 10:26

Camelot.jpgMême si le mot « Etat » dans son acceptation actuelle, celle de corps politique n'existe pas avant l'extrême fin du Moyen-Age, la chose, c'est à dire « une population regroupée sur un territoire et obéissant à un gouvernement ne dépendant que de lui-même » existe bel et bien.

 

La monarchie apparaît à la plupart des hommes des hommes médiévaux, comme le meilleur des gouvernements possibles, justifier par la théorie organique de l'Etat : « un corps, donc une seule tête » et surtout une tête dont on connaît l'origine qui fait corps avec l'ensemble, et non une tête inconnue, fruit de la volonté changeante du peuple.

 

Mais deux pouvoirs à vocations supranationale ont longtemps menacé l'exercice de la souveraineté royale : celui de l'empereur et celui du Pape.

 

Le danger n'est pas le même partout. Là où l'histoire a permis aux souverains d'imposer l'idée d'une autorité supérieure, là où la féodalisation a moins marqué la société (péninsule ibérique, Angleterre), la décomposition de l'Etat a été limitée et le prince a conservé quelques prérogatives publiques. Le terrain y est donc moins favorable à l'acceptation d'une identité supranationale.

 

Il n'en va pas ainsi dans le royaume de France, dont le prince a dû d'abord batailler rudement pour triompher des conceptions féodales. A l'empereur le roi répond depuis le XIIIe siècle, qu'il est lui-même « empereur dans son royaume » et « ne tient que de Dieu et de lui ». Face au Pape, il faut toute la pugnacité de Philippe IV le Bel* et de ses conseillers, qui excellent à manier l'opinion publique et qui ne reculent pas devant l'action directe (Attentat d'Anagni*), pour démontrer que le temps n'est plus à la crainte de l'Eglise et des sanctions spirituelles, qui suffisaient jusqu'alors pour faire reculer les pouvoirs laïcs.

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