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19 mai 2016 4 19 /05 /mai /2016 17:42

Philippe de Villiers ne retient pas ses coups dans son nouveau livre et frappe là où ça fait mal. 

 

Après avoir cotoyé lors de longues années les hommes et les femmes politiques de tous bords, il va parler de l'histoire secrète, de l'histoire de ceux qui ont fait l'Histoire de ces trente dernières années.

 

Le moment est venu de dire ce que j'ai vu

En préambule, il rappel que ce n'est pas lui qui est venu à la politique, mais la politique qui est venu à lui. Il semble ainsi se dédouaner  de faire partie d'une catégorie sociale honnie, mais privilégier. Ainsi, et pour prouver son propos, il rappel que c'est Jacques Chirac qui le nomma en 1986, secrétaire d'État, alors qu'il n'était encarté nul part. Bien qu'ayant fait l'ENA, il a avant tout l'âme d'un troubadour attaché à ses racines, aux pays réels plut6ot qu'au pays légal. Il réalisera ainsi un des plus beaux parcs au monde.

 

Il va commencer par raconter ceux et celles qu'il a croisé lors de ses années estudiantines, ainsi que l'ogre à broyé les libres penseurs qu'est l`ENA ; continuant son récit par son premier poste dans la préfectorale et sa rencontre avec Giscard. Ensuite le fil de l'Histoire se déroule et toutes les figures politiques, tous les monstres politiciens apparaissent, émergent en même temps que les pires bassesses, les pires vilenies dont il a été le témoin priviliégier.

 

Le livre suit de fait une trame chronologique, allant de fait dans le sens de l'évolution de la société et des nouveaux enjeux faisant leur apparition. De Villiers passe ainsi en revue les mouvements de fond qui ont marqué la société française, du gauchisme post soixante-huitard triomphant à l'islamisation rampante et au communautarisme prêché par Tariq Ramadan et autres apôtres de la Taqiya.

 

Même si Philippe de Villier prêtant avoir quitté et honnir la politique, son ouvrage est indubittablement politique. En effet, il sous tend une certaine vision de la France et du monde, faisant par exemple de Poutine, un modèle iconique de leader charismatique qu'il faudrait pour rendre au pays réel la force dont il a besoin pour mettre fin à la dictatutre des oligarques bruxellois.

 

On peut alors lui reprocher un certains défaitisme, car la question, qui finit par ce poser est "que pouvons-nous faire ?" car il ne va pas au bout de son système de réflexion, restant emprisonner dans un carcan républicain, sans oser repenser le système dans son entièreté.  

  

 

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