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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 21:40
Après mon emportement d'hier au soir, j'ai été au cinéma aujourd'hui pour me calmer... (Vu que je n'arrivais pas à travailler, ni à dormir d'ailleurs, du fait de mon énervement).

Voilà, un film qui est, par essence historique. Non point, qu'il fera date dans les annales du cinéma. En effet, devant la massification des films sortant en salle, peu de films peuvent se targuer de marquer ces annales car les genres sont clairement défini et aucun ne vient réellement renouveler les genres, au mieux, il les adapte à la société dans laquelle nous vivons... Maintenant, de toutes manières, pour qu'un film marque les annales, dans cette ère du capitalisme roi et sauvage, il faut qu'il soit à gros budget (particulièrement pour les films américains) et également qu'il génère un nombre très important d'entrée et donc le maximum d'argent.


Frost / Nixon n'est pas un film à gros budget et qui est diffusé dans les petites salles françaises, même s'il a été nominé aux Oscars. Il arrive à reproduire l'époque des années 70 avec brio. Il s'agit de 4 débat télévisé entre un animateur de talk-show britannique, Frost qui n'a jamais prit parti à la vie politique, ne pensant qu'à l'audimat et à la célébrité qui en découle. En face de lui, un poid lourd de la politique : Nixon, qui vient juste de démissionner de la Présidence des Etats-Unis d'Amérique, après le scandale du Watergate. L'Amérique est en attente de réponse... Si bien que ce sera l'interview politique la plus regardé de tous les temps sur la télévision américaine.

Ce Film est construit comme un match de boxe, où le suspens monte progressivement, pour finalement exploser aux visages du spectateur, montrant chacun des deux protagonistes, non comme un "journaliste" et un politicien, mais comme deux hommes, avec leurs forces et leurs faiblesses, qui vont s'affronter jusqu'à ce que l'un des deux tombes au cours d'un duel mémorable et homérique.
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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 00:09

Voici un film que j'ai été voir dans une petite salle poitevine, où d'ailleurs il n'y avait que des personnes âgées à la séance où j'ai été. Je devait être une des seule personne de moins de cinquante ans. C'est un ancien théâtre qui a été reconverti en cinéma, où passe des films que l'on ne voit généralement pas ailleurs.

Une femme incarnée par Isabelle Hupert qui décide après les infidélités de son conjoint de tout abandonner, tout plaquer et de disparaître totalement. Par son métier, elle en a les moyens ; elle est pianiste international. Elle s'enfuie ainsi par delà le monde pour essayer de rattraper le fil de sa vie, de rattraper le temps qui s'est échapper... Finalement elle trouve un abri, dans une maison simple et sans prétention mais avec un panorama splendide dominant une crique d'une île italienne. Les gens qu'elle y rencontrent sont des gens simples et bon, où la sensualité est à fleur de peau et où elle peut vraiment être elle-même, loin de la morale et de toute forme de modernité, dans une sorte de repli sur soi face  à l'égarement du monde et d'une recherche identitaire, quasiment mystique, d'une femme blessée par la vie...  

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 17:35
    Film se passant dans la Chine des années 1870, où trois hommes d'extractions différentes ont décidés de se battre ensemble pour survivre en faisant un pacte de sang et d'honneur. Mais le plus grand danger viendra d'eux-mêmes... Reprenant le thème de campagne de notre cher président : « ensemble tout est possible », ce film montre que le danger de vouloir à tout prit être ensemble est d'amener à désunir les fondements par la volonté de vouloir tout grouper, tout unir. Ce film montre des volontés qui s'entrechoquent incapable d'arrêter la marche des choses, amenant à la déliquescence des liens humains et sociaux. L'honneur thème combien de fois vu dans le cinéma asiatique est ici traité de manière plus réaliste, où l'on voit la duplicitié des hommes, et que ce n'est pas la société qui les corromps, mais que c'est la volonté d'obtenir le pouvoir qui transforme l'homme en loups pour l'homme...

    C'est malgré tout un film d'action indéniable où les batailles épiques suivent d'autres batailles épiques. Les décors sont par leurs désuétudes et leurs désolation est une critique de la guerre, c'est un film très sombre, très noir, où pratiquement l'espérance n'existe plus, où il est plus difficile de vivre que de mourir. Une grande fresque historique donc, qui détend et également amène à la réflexion.
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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 18:15

Par une soirée pluvieuse, avec deux amis nous décidâmes d'aller voir "W. L'improbable Président" au cinéma. Nous allons donc au Méga-CGR. Nous ne sommes que trois dans la salle. Avant le début du film, il nous abreuve de publicité, il nous en gave même pendant 30 minutes...


Enfin le film commence. W (prononcé à l'anglo-saxonne) est un film d'Oliver Stone, sur le 42ème président des Etats-Unis, je veux bien sûr parler de Georges W. Bush... Sa vie, son oeuvre. De ces débuts à l'université jusqu'à l'invasion de l'Iraq, en passant par les alcooliques anonymes, ce film retrace sa vie. Il réussit à nous rendre Bush humain, il nous le montre comme un américain moyen accédant à la responsabilité suprême et nous éclaire sur cet homme, qui n'a qu'une chose pour lui : sa Foi, la Foi en Dieu ainsi que la Foi en lui-même et en sa supposée mission...


Le Bush qui apparaît à l'écran, n'est pas le fou fanatique que l'on a l'habitude de nous dépeindre dans les médias français, mais un homme avec ses joies et ses peines... Un homme qui veut le pouvoir n'ont pas pour le pouvoir, mais juste pour que son père face attention à lui... Il y a certaines scènes poignantes, notamment avec son père, qui peuvent faire versées des larmes au plus sensibles...


Un film à allé voir car il va hors des sentiers battus de ce que l'on a pu dire sur ce président, qui, après tout, n'était peut-être pas si mauvais que cela...

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28 janvier 2008 1 28 /01 /janvier /2008 06:58

Et oui, le nouveau film de Tim Burton est en salle depuis mercredi.... Il est tout chaud, tout sanguinolant... Voilà un film qui, comme à l'habitude du réalisateur est un petit chef d'oeuvre du genre. D'ailleurs où classé ce film ? Film d'horreur ? Non, loin s'en faut, puisque lorsque le barbier tranche une gorge le sang est beaucoup trop rouge et trop important et il y a des sentiments très fort entre les personnages, donc non pas un film d'horreur... Comédie musicale ? Non plus, il y a au moins un tiers du film qui est parlé et non chanté, mais on se rend compte que toute parole est illusoir et que l'on pourrait très bien comprendre ce film sans qu'il y ait une seule parole. En effet, la beauté, la couleur du Londres du XIXème siècle, ainsi que la pale beauté de Helena Bonham Carter et le rougeoiment du sang suffirait presque à faire de ce film une merveilleuse et sublime oeuvre. Johny Depp y est un temps attendrissant, intriguant, puis totalement fou, on voit réellement les étapes de sa folie sanguinaire augmentant progressivement. L'amour rend les deux personnages principaux totalement fou. L'amour peut rendre heureux et donné des ailes (ce que l'on voit également durant ce film) mais privé de celui-ci, l'amour ce change en haine et peut devenir une source de mort et de destruction, mais rassemble également ceux qui ont cette haine qui "prend au trippe" et empêche de penser à autre chose qu'à sa vengeance...

Comment et par où commencer pour raconter un film de Tim Burton ? Je ne pense pas pouvoir le faire, sans avoir soit à répéter ce qui a été dit sur les sites spécialisés dans le cinéma, ou sans dévoiller une partie du film. Alors une seule chose à faire, aller le voir !!

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21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 07:34
Charlie Wilson est le député de la 2ème circonscription du Texas et va changé le monde... C'est un député peu banal, puisqu'il aime par dessus tout les femmes et le whisky (euh... Ben c'est pas normal, ça ?) Il est convaincu par une brillante mondaine d'aller rentre visite au président pakistanais et de voir les camps de réfugiés où s'entasse les afghans, fuyant devant les raids d'hélicoptères soviétiques. Ces derniers réclament des armes pour repousser l'invasion des "infidèles" soviétiques de leur pays. Charlie Wilson, avec l'aide d'un vieil espion de la CIA, mis au placard par ses patrons, va être l'homme qui leur fournira ces armes et mettra ainsi fin  à la guerre froide. Il sagit là, d'une histoire vraie. 

Ce film est totalement déroutant car on ne sait comment le prendre, comme un film de fiction ou comme une oeuvre documentaire. Tom Hanks dans le role du député texan, nous donne l'impression d'assister vraiment au lutte de pouvoir à l'intérieur des cercles de pouvoir américain. Julia Roberts dans le rôle de la mondaine est tout bonnement fantastique, elle obtient un rôle ,enfin aurai-je envi de dire, à la mesure de son talent. Et la troisième tête d'affiche de ce film, le vieil agent de la CIA est interprété par Philip Seymour Hoffman. Hein, mais c'est qui lui ? Mais voyons rappelez-vous, il a joué dans Twister ? Quoi vous ne vous en souvenez pas ? Réfléchissez ... Le méchant dans Mission Impossible III ; il a reçu un oscar pour Truman Capote. Voilà vous le remettez ? Enfin bref, ce rôle de vieux brisquard de la CIA, lui convient à merveille et en fait un personnage haut en couleur pour lequel on se prend rapidement d'affection...

Un bon film donc, à aller voir de toute urgence... On peut croire que c'est un film élogieux pour les Etats-Unis, mais pas totalement, allez le voir et vous comprendrez pourquoi...
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