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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 03:05

 

Voilà un titre très troisième république, où l'on apprenait à nos chères têtes blondes, que la France apportait la civilisation aux « pauvres » peuplades des colonies. France mère des arts et des sciences les apportant au monde ébahi... Discours sans doute suranné, rempli de préjugés sur la valeur de l'autre, dénigrant sa culture propre au nom d'une conception particulière de l'Histoire et d'un ethnocentrisme patenté. Alors lorsque des scientifiques en parlent, on a tendance à se dire qu'est-ce donc ? Dans le climat actuel, de perte de confiance dans la civilisation occidentale, où chacun se construit sa propre civilisation, ne partageant pas la même culture, ni les même référents identitaires avec son voisin, la prise de conscience que nous sommes détenteurs d'une civilisation que nous avons toujours voulu exporter.

 

En effet, récemment des scientifiques canadiens (anglophones), ont publié dans le Journal of Archeological Science, un article très intéressant sur le rôle moteur de la civilisation gauloise dans le rôle émancipateur de l'Angleterre. Ces deux chercheurs vont démontrer, tout au long de cet article, que se sont « nos ancêtres les Gaulois » qui ont apporté l'agriculture, il y a environ 6000ans, faisant passer les Anglais du stade de chasseurs-cueilleurs au rang de cultivateurs. Par l'étude qu'ils mènent sur les ossements, les bois et les graines de céréales, ils constatent qu'en 400, la population a plus que quadruplé, si bien qu'ils en tirent la seule conclusion logique : l'Angleterre a été colonisée par les Gaulois. Ces deux scientifiques vont plus loin, ils vont jusqu'à dire que ce sont les Gaulois qui ont lancé la civilisation grande-bretonne, au même titre que Guillaume le Conquérant, et que sans les « Français », les Anglais aurait pu continuer à vivre comme chasseurs-cueilleurs. Pour eux, après la première vague française, une autre arrive 100 ans plus tard en Ecosse, apportant avec eux l'agriculture et donc le progrès...

 

Voilà sans doute qui va raviver les tensions franco-anglaises, ayant connu une guerre pratiquement ininterrompue pendant 500 ans. Il faudrait que l'on tire les leçons du passé, que d'être trop généreux ça ne rapporte rien ; mais comme l'a dit Benjamin Franklin : « Tout homme à deux pays, le sien et la France »...

 

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 15:39

 

Comme vous l'avez sûrement entendu (ou subi) le trafic aérien est bloqué ; l'Europe est paralysée (même Sarkozy et Obama n'ont pas pu se rendre à l'enterrement du président polonais, contrairement à Medvedev) et tout cela par la faute de l'éruption du volcan islandais Eyjafjöll. Revenons un peu sur les causes et les conséquences de cet arrêt du trafic. La cause est évidente : l'accumulation de cendres pouvant endommager les différentes parties des avions de ligne. Ces derniers volant à des altitudes stratosphériques et les cendres du volcan étant également projetées à cette hauteur, les différents états européens prennent des mesures pour éviter que tout accident n'ait lieu sur leur territoire. Mais rappelons que la dernière éruption de ce volcan a duré plus d'un an (du 19 décembre 1821 au 1 janvier 1823), de plus les scientifiques considèrent que ce volcan est lié à un autre : le Katla, faisant des éruptions principalement sous-glaciaires et provoquant donc de ce fait un réchauffement des eaux, une fonte des glaces et donc des inondations pour les villages en aval des glaciers. L'irruption de ce dernier n'engendrera donc que des problèmes pour la population islandaise et non point pour l'ensemble de l'Europe comme c'est le cas avec le Eyjafjöll. Si cette situation dure (ou appelée à se reproduire), il faudrait alors soit prendre le risque de faire voler les avions malgré tout, soit avoir des engins qui volent dans la troposphère, évitant ainsi les cendres et particules pouvant provoquer des risques pour l'appareil. Et cet engin existe déjà, depuis un siècle et demi...

 

Eh oui, je veux parler des dirigeables, ces monstres volants qui ont connu un destin fulgurant du fait de l'emploi de gaz instable et hautement inflammable, qu'est l'hydrogène. Ce gaz est depuis quelques années remplacé par de l'hélium (voir parfois de l'air chaud) réduisant considérablement les risques d'explosion ; de plus, les dirigeables ont la possibilité de transporter de très lourdes charges, permettant d'acheminer le fret au bon endroit, comme le font les avions de transport, évitant à ceux-ci de devoir se poser en urgence ou de s'écraser sur des populations civiles. Des études sont actuellement menées pour que la propulsion des dirigeables soient générée par des panneaux solaires. Mais il faut également un changement des mentalités, il faut accepter de prendre son temps, permettant d'avoir plus de recul vis à vis de la société et que l'on a pas forcément besoin de faire un grand périple pour trouver le dépaysement, la tranquillité, le repos pour passer d'agréables vacances par exemple, que parfois un appel ou une visio-conférence suffit, plutôt que de se déplacer sur le lieu.

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 00:42

Noam Chomsky, Dominer le monde ou sauver la planète, Fayard, Fait et cause, Paris, 2005 [réed. 2008]

 

Noam Chomsky, dont nous n'avons pas encore parlé ici, est un écrivain adversaire déclaré de la pensé unique. Mais est-il besoin de le présenter, tant sa réputation le dépasse ? Certes, c'est un écrivain considéré par l'intelligentsia dominante comme un écrivain affilié à l'extrême gauche américaine à tendance anarchiste. Mais ce n'est pas qu'un "rouge", c'est également un linguiste réputé, étant actuellement professeur au MIT. Parmi ses ouvrages célèbres ont peut citer son "De la propagande". Mais qu'est-ce qu'un royaliste peut trouver à lire un pareil auteur, prenant pratiquement la défense des pauvres petits communistes, qu'ils soient soviétiques, chinois ou cubains. Une raison simple et une seule, aujourd'hui, ces systèmes ce sont presque partout effondrés (certes Cuba et la Corée du Nord font de la résistance, mais à quel prix ; la Chine n'a gardé que le totalitarisme du parti unique, je pense que cela n'est plus à prouver), et la seule puissance restant hégémonique, sont les Etats-Unis (se cherchant au demeurant, car ils n'assument pas encore totalement leur rôle d'hyper-puissance en refusant la colonisation de l'Afghanistan ou de l'Irak, rappelant en cela les errements de la Rome Antique, étant intervenue militairement dans le royaume du Ponts, pour le « pacifier » et « apporter la civilisation », puis une fois ces moeurs amenées était retournée dans son Italie ; le Ponts ne sera colonisé qu'un siècle plus tard. Amérique, nouvelle Rome ?).

 

La ''pensée'' de Chomsky est d'essayer de comprendre pourquoi les Etats-Unis sont autant détestés à travers le monde et s'ils n'ont pas été plus une menace, amenant le monde au bord du chaos à de nombreuses reprises, ou au contraire des anges et des gardiens de la paix. Ce dernier aspect ne se retrouve que dans le titre, preuve encore une fois de la vision de l'auteur qui est essentiellement critique à l'égard de son pays. Une critique sur les Etats-Unis, voilà  pour les habitants de la « Vieille Europe » une pensée à mettre dans toutes les fabrioles grandiloquentes de la pensée unique ; cette « Vieille Europe » montrée sur un jour extrêmement favorable par l'auteur, car s'étant opposée à la puissance américaine et particulièrement la France avec De Gaulle et Chirac. On pourrait presque reprendre la phrase de Maurras : « La France et la France seule », sur l'intérêt de lire cet opuscule, mais cela serait une exagération. Il reprend également les grands traits de la pensée mondiale dominante, pour, par des preuves historiques et concrètes, montrer les errements de celle-ci. Par exemple, pour l'invasion du Kosovo, il démontre que c'est l'UCK (l'armée de libération kosovarde soutenue par la CIA) qui massacrait les civils serbes pour susciter une réaction de la part de l'Etat central ; réaction qui n'est venu qu'après le bombardement Otanien du 24 mars 1999. De plus, il va essayer de comprendre si l'Amérique était obligée de faire ce mal pour qu'un plus grand bien en ressorte...

 

Tout au long de l'ouvrage, il va citer ses sources sachant qu'il s'avance en terrain miné, pour prouver tout ce qu'il dit. Et c'est ce qu'on pourrait reprocher à cette ouvrage, de perdre en clarté au profit d'une justification. Mais cette justification est malheureusement nécessaire et permet de se servir de cet ouvrage comme d'une arme pour mettre en exergue le modèle militaire et médiatique américain, copié par l'Union...

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 17:53

Avec la crise économique, on nous annonce, pratiquement tous les jours, un retour de la philosophie marxiste et de son système qui, selon les promoteurs de la pensée unique n'a jamais été appliquée. Cela est méconnaître a un degré élevé le système de l'URSS et de la République Populaire de Chine (avant sa corruption par le système capitalistique mondial, il y a 30 ans).

 

Le système socialiste russe, né de la Révolution de 1917, a réalisé le programme de Marx car en effet, ce système mettait en oeuvre la collectivisation des terres, la propriété publique de la terre et des biens de productions, s'opposant de fait à la propriété privée, étant l'essence même du capitalisme. « L'heure de la société capitaliste a sonné. Les expropriateurs vont être à leur tour expropriés »(K. Marx, Le Capital, Livre I, 1867 [1883], p 312). Ces phrases ne rappellent-elles pas le massacre des koulaks, grands « expropriateurs » dans la société russe d'anciens régimes. N'est-ce pas un appel à la violence vis à vis des exploiteurs de tout poil puisque « Les ouvriers substituent leur dictature révolutionnaire à la dictature de la bourgeoisie » (K. Marx, Manifeste du Parti Communiste, 1873, p 181). Rien que par cette sentence, on peut très nettement distinguer le lien avec la révolution française, dont cette phrase peut nous faire penser à une autre celle de Saint Just : « Pas de liberté, pour les ennemis de la liberté ». Voilà le premier grand idéal marxiste appliqué en URSS et dans tous les pays du blocs, la collectivisation des terres, ne pouvant que s'accomplir de manière violente.

 

De plus, il y a un autre pivot important, voir essentiel de la pensée marxiste, qui fut également appliqué dans l'ex-bloc soviétique. En effet, le système capitaliste, le marché assure une coopération (certes, imparfaite) entre les différents acteurs du marché, que sont les individus, avec les allocations des moyens de production ou encore avec l'échange de biens. Alors que dans le système socialiste, cette coopération est remplacée par la planification centralisée ainsi que la coordination bureaucratique ; « le monopole de capital devient une entrave pour le mode de production qui a prospéré avec lui et grâce à lui » (le « lui » désignant ici le marché) ( K. Marx, Le Capital, Livre I, 1867 [1883], p 312). De plus, en supprimant l'initiative privée, il ne reste qu'un moyen pour que les gens appliquent les décisions gouvernementales, ce sont des règlements administratifs et donc un régime s'appuyant sur la contrainte. Le système socialiste ne peut donc fonctionner sans contrainte, sinon il s'écroulerait. Nous avons très bien vu cela avec l'URSS, dès que cette dernière a été affaiblie, elle a implosé, car « Le parti victorieux doit continuer à dominer avec la terreur que ses armes inspirent aux réactionnaires »(Engels, Manifeste du Parti Communiste,1873, p 184). La terreur appliqué par les khmers ou le KGB étaient donc concomitante du régime politique et de sa doctrine marxiste...

 

De plus, nous avons parlé au début de cette article, le retour du marxisme, du fait de la crise du capitalisme, mais il nous semble que le capitalisme n'est pas mort loin s'en faut, il traverse une crise, tout comme l'enfant avant de devenir un homme traverse une crise. De plus, « La loi qui toujours équilibre le progrès de l'accumulation [...] conduit à une accumulation de pauvreté, de souffrance, d'ignorance, d'abrutissement, de dégradation physique et morale, d'esclavage pour la classe qui produit le capital même » ( K. Marx, Le Capital, Livre I, 1867 [1883], p 297), or, en prenant les faits purs, statistiquement prouvé (par des indicateurs fiables et non sur des vagues impressions sentimentalistes), au contraire le niveau de vie de la classe ouvrière à considérablement augmenté depuis plus d'un siècle, car sinon cela ferait longtemps que les masses ouvrières se seraient révoltées contre le patronat et l'auraient renversé. Nous sommes toujours dans une société capitaliste, infirmant donc la thèse centrale de la paupérisation.

 

Comme on peut le constater, le marxisme est fondamentalement dictatoriale, désirant avant tout l'égalité entre tous, il laisse de côté la liberté car il y a une contradiction entre la liberté et l'égalité. L'un s'oppose à l'autre. Il ne peut y avoir d'égalité dans un pays où chaque individu est libre de s'émanciper puisque chacun est pourvu de talents et de désirs différents. Si chacun a la liberté de s'émanciper comme il le souhaite, il va nécessairement en résulter une inégalité dans la société, puisqu'untel aura su s'enrichir et non tel autre. Le marxisme sera donc le refus de la liberté et le nivellement de la liberté. Le marxisme comme le capitalisme, deux matérialismes déshumanisant fondamentalement l'homme, alors que seul les communautés locales agissant librement, sans contrainte peuvent rendre au « doux commerce » de Montesquieu, ces lettres de noblesses et éviter le désoeuvrement d'une société en perte de repère...

 

« Obsequium amicos, veritas odium parit. » (Térence, Andrienne, 68)

 

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 18:15

Dans son « histoire des deux peuples », cet historien, qu'était Jacques Bainville, montre que l'Allemagne unifiée est, depuis toujours, l'ennemie héréditaire de la France, mais que divisée, affaiblie, elle est le vecteur de la paix européenne. Lorsqu'elle est unie, les libertés germaniques sont bafouées et qu'elle ne peut être totalement comprise qu'au travers le prisme de son histoire européenne, car, l'Allemagne a une histoire totalement européenne, l'Allemagne est européenne ; non point par les invasions, mais par le jeu des alliances, étant un jour dans le jeu français et le lendemain dans le jeu autrichien. C'est la politique de Richelieu qui ainsi permit, par le traité de Westphalie d'organiser les allemagnes pour qu'elles soit pacifiques et ne puissent encadrer et gêner la France dans sa volonté de contrôle sur les autres puissances européennes, pour amener la paix sur le continent européen.

 

Notre auteur nous montre également que l'idée d'Etats Unis d'Europe ou d'Union Européenne est très ancienne puisque remontant à François Ier mais qui fut très largement remaniée sous Louis XIV. Cette « union » devait être bicéphale entre le roi de France et le Pape. Cette union est le vieux rêve capétien de créer l'Empire Universel qui rassemblerait tous les catholiques sous une même bannière.

 

Ainsi, Bainville montre que toujours les Rois se sont préoccupés du problème germain, en les divisant. Mais depuis la Révolution, les gouvernants « idéologues », à l'exception donc des 3 rois qui ont gouverné sur cette période, n'ont fait qu'erreur sur erreur dans ce vaste jeu de « dominer pour régner », on conduit à l'unification de l'Allemagne, au nom de « la volonté des peuples », amenant ainsi la France d'être envahie (au moins en partie) à 4 reprises. Oui, ce livre a été écrit avant la débâcle de 1940, si bien qu'il n'en est pas question, mais il sent bien que les erreurs du passé vont encore devoir entraîner les mêmes effets qu'en 1914.

 

 

( J. Bainville, Histoire de deux peuples continuée jusqu'à Hitler, Flammarion, Paris, 1933.)

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 08:35

Google, comme les médias nous le matraquent depuis quelques jours, annonce qu'il va peut-être quitter la Chine au nom des sacro-saints droits de l'Homme et de son corolaire du respect de la liberté individuelle que le régime chinois refuse (comme tout bon régime « communiste » qui se respecte). Le chantage de Google « changez-vous ou je pars » n'est que du pur impérialisme, une volonté de domination dont les états-uniens dans leur globalité sont l'exemple typique et sans doute un des poussif du genre, mais au demeurant, avec ce chantage, on y voit transparaître leur leitmotiv : « Devenez comme nous et vous serez civilisés, restez comme vous êtes et vous serez des barbares terroristes ». Voilà, ceux qui ont critiqué la colonisation pendant de nombreuses années, utilise le même schéma de pensée que les européens du XIXème et du début XXème siècle. Mais dans toute l'histoire américaine, il en a toujours été ainsi, car ce peuple, le peuple américain dans sa grande majorité, est un peuple de colons, si bien qu'il continue à utiliser les mêmes schémas de pensée que ses ancêtres.


Le peuple chinois n'a jamais connu la liberté, il a toujours été sous contrôle si bien que la volonté d'imposer la liberté individuelle en Chine est totalement utopique. Les attaques informatiques perpétrées contre des grandes entreprises comme Google ou des gouvernements voisins, comme l'Inde, ne peut être dû à des personnes hors de tout contrôle manifestant leurs volontés mais à des pirates d'Etat, car l'attaque étant à tellement grande échelle dans le vol de données qu'il faut le nombre de personnes nécessaires pour la mettre en place. L'attaque utilisait une faille de sécurité d'Internet Explorer, dont Windows a par ailleurs publié un correctif « d'urgence ». En effet, la France avait appelé ses ressortissants à ne plus utiliser Internet Explorer « du fait des risques de sécurité trop importants ».

Malgré tout Google met ses menaces à exécution en refusant de lancer sur le marché chinois, deux de ses nouveaux téléphones. Il faut voir également que Google n'a pas intérêt à céder car défendre la liberté individuelle rapporte une image positive à l'entreprise et particulièrement à quelques mois de l'ouverture de son procès pour abus de position dominante (aux Etats Unis).  Même Hillary Clinton, c'est dite satisfaite de la décision de Google. Certains avancent que Google a ainsi trouvé une porte de sortie honorable du marché chinois où il s'embourbait depuis quelques temps face au moteur de recherche chinois Baidu, car il semble peu probable que les autorités chinoises cèdent sur un point aussi essentiel que la liberté individuelle, ce qui annoncerait la transformation prochaine du régime, ce serait une nouvelle chute du mur de Berlin....



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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 11:54

Après un an de règne, le désamour du populiste et démagogique Obama par la population américaine, est patent. En effet, le vote de 2008, était plus un vote sanction qu'un véritable appel du pied à une politique plus à gauche, ce que le président Obama n'a sans doute pas compris, puisque dès son arrivée au pouvoir, il a tenté de sauver l'industrie automobile américaine, ainsi qu'un plan de relance qui n'ont d'ailleurs pas fonctionné comme les populations l'attendaient, laissant un très grand nombre de personnes sur le carreaux. Les américains ont votés pour un sauveur, mais ils n'ont eu qu'un homme qui n'a pas compris leur attente, leur besoin, et aujourd'hui, la populace en bon tyran refuse qu'il continue ainsi à vouloir réformer leur pays.

Certes, pour la politique étrangère, il a changé de cap, mais cela n'était pas difficile après les bourdes à répétition de la précédente administration et de leurs dures positions, un changement de cap était obligé. Mais rappelons que malgré tout, la situation que les américains vont laisser en Iraq, puisque ce président à décider de rappeler progressivement les troupes est conflictuelle. En effet, le régime n'est pas stable car démocratique, le pouvoir change avec une périodicité donnée, il est donc impossible qu'un pouvoir fort se mette en place pour maintenir les terroristes et autres envoyés de l'Iran voisin hors de ce territoire. Les américains ont déstabilisé la région et ne veulent pas assumer la responsabilité de leurs erreurs. Et l'on a osé donné le Prix Nobel de la Paix à Obama, pour refuser d'aider un pays à se reconstruire... D'ailleurs le jour même, où il reçoit ce prix, il décide d'envoyer plus de soldats en Afghanistan... En déstabilisant la région, ils en font une véritable poudrière prète à exploser au moindre allumage, que pourrait bien provoquer Israël (où les américains entreposent le plus de leurs armes, hors de leur propre sol) ou la Turquie (premier acheteur d'armes américaines). Les Etats-Unis ne veulent donc pas arrêter la guerre, mais utilisent juste avec un esprit plus civilisé (moins texan) les concepts de hard et de soft-power, et entraînent leurs alliés à prendre un rôle plus important, comme ils le font dans leur soutien à Israël...
Obama avait besoin de prendre la tête des secours pour Haïti, car cette destruction dans l'esprit des états-uniens, en rappelle une autre, celle provoqué par Catherina, dans le sud, où l'administration de l'époque n'avait pas réagi. C'est de la part du président américain, une opération de com', visant à rappeler que finalement il n'est pas si mauvais que ça, et aider les autres, est plutôt vendeur comme image. Il montre également qu'il y a une volonté de retour des Etats-Unis au sein de l'Amérique, que l'on revient à la doctrine Monroe, car si l'élection chilienne s'est parfaitement déroulée, c'est sans doute que la démocratie à des problèmes ; rappelons qu'un président de droite est élu au Chilie après 20 ans de gauche au pouvoir, dans une Amérique du sud ancrée à gauche. Cela peu sembler louche, mais ce ne sont que des conjonctures.

Le vrai problème pour Obama, à l'heure actuelle, c'est qu'il a perdu la majorité absolu aux Sénat. En effet, après la mort de Ted Kennedy en Août, il fallait que l'Etat du Massachussets est un nouveau représentant. Le Massachussets étant terre démocrate, la candidate ne s'est pas démenée pour rallier des sympathisants à sa cause. Malgré la présence du président à son dernier meeting dimanche, elle a perdu... Remarquons de suite, que le président américain est comme le président français, il est chef d'un parti mais pas un chef d'Etat. Certes, il voulait faire passer sa réforme sur le système de santé dont les américains ne veulent absolument pas entendre parler, car ils ont un esprit totalement différent des esprits européens ; ils pensent que l'on a ce que l'on mérite et que Dieu nous montre notre élection en fonction de notre richesse terrestre et que la solidarité est importante du moment qu'elle n'est pas étatisée ; ce n'est pas à l'état de légiférer mais au particuliers  et aux actions charitables de prendre en charge les personnes les plus défavorisés. En effet, ce système ne marche pas parfaitement, mais comme tous systèmes ! Aucun système ne fonctionne à 100%. La perte de l'Etat du Masachussets engendre pour les démocrates, le fait qu'ils vont avoir beaucoup de mal à faire passer leur réforme du système de santé. Cela ne leur sera malgré tout pas impossible, car il leur reste 15 jours avant l'investiture du nouveau sénateur pour faire passer leur réforme... Mais cela va encore une fois contre la démocratie, car il ne respecte pas le vote des électeurs qui ont bien montré qu'ils voulaient un changement dans les affaires. Cela laisse également présager des élections de mi-mandat difficiles pour les élus démocrates et donc pour le président...

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 07:20

La guerre des Malouines est un conflit larvé, une zone de tension qui existe entre le Royaume-Uni et l'Argentine, depuis l'accession de ce dernier à l'indépendance. Ces îles étaient également un problème conflictuelle entre l'Espagne et le Royaume-Uni, voir avec la France, à partir du XVIème siècle. En 1982, ce conflit séculier attends son paroxysme par les armes entre l'Argentine et le Royaume-Uni, c'est le premier conflit entre deux nations occidentales depuis 1945. Il a été dû a des négociations entre ces deux états qui tournent mal ; les négociations actuelles prennent le même chemin, même si en Argentine, ne se trouve plus un dictateur, mais un gouvernement élu démocratiquement, ce qui est bien pire. Le général Galtieri avait besoin d'une victoire pour consolider son pouvoir, en démocratie, il faut des victoire constantes pour que les hommes au pouvoir se fasse réélir. La démocratie est donc en soi plus perverse que la dictature, la démocratie étant un totalitarisme, une dictature de la majorité, dont il faut satisfaire l'orgueil et les besoins, comme autant de Kim Jong-Il en puissance...



Et bien aujourd'hui, l'Argentine re-suit une voie semblable. Il n'y a pas eu d'invasion direct des îles britanniques australes, non. Juste une loi qui veut marquer les prétentions argentines sur toutes cette zone australe et pas seulement sur lesMalouines, mais également sur les îles Sandwiches. Le contrôle des îles n'a en réalité que bien peu d'importance pour les deux camps,le contrôle de milliers de moutons et des quelques petites maisons blanches, n'ntéressent guère les gouvernants, si ce n'est pour une question d'honneur national (et donc flattant l'orgueil du despote plébéien), mais ce qui est réellement visé est la manne des taxes qui émanent des bases off-shore et du flot pétrolier et gazier qui pourraient en découlé, permettant ainsi d'aider le dictateur à vivre mieux au détriment du bien commun. Les autorités britanniques et argentine ce sont déjà achoppés l'année dernière sur ce fait.
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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 12:03

Eh oui, alors que personne ne s'y attendait, voilà que Benoît XVI refait des siennes... En ouvrant la voie de la béatification, au Pape du consensus, Jean Paul II, qui a marqué des générations de chrétiens par sa personnalité et son aura, le souverain Pontife actuel, introduit également dans ce même processus de béatification un Pape décrié, le très « sulfureux » Pie XII. Il y a-t-il alors une volonté de faire passer la pilule de la béatification de Pie XII grâce à celle de Jean Paul II ? Ou n'est-ce pas pour concilier les deux branches de l'Eglise, l'église moderniste et l'église traditionnelle ? Mais revenons un temps soit peu, sur le fait que le successeur de Saint Pierre lors de la Seconde Guerre Mondiale soit autant critiqué...


En effet, Pie XII est vu comme le Pape qui n'a rien dit lors de la shoah, alors qu'il en était parfaitement au courant, comme les gouvernement occidentaux d'ailleurs. Mais qu'aurait-il pu faire ? Dénoncer la shoah et voir les catholiques allemands être expulsés du pays ou même pire ? N'est-il pas avant toutes choses le chef de l'Eglise Romaine, ne doit-il pas protéger avant toutes choses ces fidèles et donc les fidèles de Dieu ?... Mais il s'est servi du réseau catholique (monastère, nonce apostolique,...) pour permettre de sauver des juifs du joug nazi, ce pourquoi Benoît XVI, a engagé un procès en béatification. De plus, la personnalité elle-même de Pie XII, ne prêtait pas celui-ci à chercher l'affrontement direct, bien au contraire, c'était un pur théologien, peu enclin au temporel...


Je le répète, le Pape est le chef de l'Eglise Catholique Apostolique et Romaine, donc la béatification ne concerne que les fidèles. Si on ne croit pas au Christ et aux Saints, à quoi cela sert-il de contester le choix de l'Evêque de Rome, car on n'est pas directement sous son patronage ? A moins que l'on me dise que c'est justement parce que l'on est pas sous son patronage que l'on peut critiquer les modèles proposés à la vénération des fidèles (les Saints et les Bienheureux) et qui touchent ainsi une grande part de la population mondiale du fait de l'influence de Saint Pierre. Et après ? Chacun n'est-il pas maître chez lui, et comme je l'ai déjà dit dans les premières lignes de cet article, c'est avant tout pour unir l'Eglise derrière le Souverain Pontife, par le double procès en béatification... On chante bien la gloire de Robespierre dans nos écoles laïcs et républicaines, n'oublions pas qu'il est la cause du génocide vendéen...


On accepte de mettre en avant le responsable d'un massacre en tant que figure de proue de la liberté, de l'égalité et de la fraternité, mais on refuse de reconnaître le rôle qu'à pu jouer Pie XII dans la guerre, dans la sauvegarde du peuple qui lui a été confié par Dieu ainsi qu'un certain nombre de juifs...




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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 01:54

« Le livre noir du communisme » est un travail collectif sous la direction de Stéphane Courtois. Des historiens spécialistes de leurs périodes et de leurs zones géographiques où se sont déroulées les atrocités mentionnées dans cet ouvrage dans les états qui se voulaient d'influence marxiste et qui se disaient communiste (voici déjà un premier problème de définition que nous verrons plus loin).


Nicolas Werth est agrégé d'histoire, chercheur à l'institut d'histoire du temps présent et s'est consacré à l'URSS. Il a notamment écrit « La vie quotidienne des paysans russes de la révolution à la collectivisation, 1917-1939» ou encore
Stéphane Courtois est directeur de recherche au CNRS et dirige la revue communisme. Il a notamment publié : le PCF dans la guerre, Le communisme.


Dès le titre, tout est dit clairement, il va être question des « crimes du communisme », on peut alors se rappeler la phrase de Staline : « Un mort est une tragédie mais un million de morts est une statistique. » M. Courtois commence en repassant rapidement les maux qu'à connu, du fait de la modernité, ce siècle qui vient de s'achever. Il commence donc à faire une comparaison entre le nazisme et le communisme en mettant ce dernier en accusation, sur le fait de crime contre l'humanité, en reprenant les catégories qui ont été dégagées dans le Tribunal de Nuremberg et qui ont servies aux différents procès sur l'ex-Yougoslavie, ou sur le Rwanda. Il est ensuite question d'un comparatif entre l'URSS et la Russie du temps des Tsar, visant à prouver que le léninisme puis le stalinisme est plus indigent encore que le régime tsariste, un exemple parmi d'autre au moins 5 millions de personne périrent de faim en 1921-1922. La dernière grande famine qu'avait connu la Russie en 1891, approximativement dans les mêmes régions (la Moyenne et Basse-Volga et une partie du Kazakhstan), avait fait quatre cent à cinq cent mille victime. S'en suit une suite de nombre et de détail sur les crimes de ses régimes en passant par l'Europe de l'Est, puis en Occident par les groupements terroristes, pour terminer par l'Asie et le Tiers-Monde. Voici un tour du monde et de l'horreur communiste sans analyse propre.

 

Selon A. Blum, directeur d'étude à l'EHESS et directeur de recherches à l'institut national d'études démographiques, ce livre aurait plus une vision à proprement parlé mémorielle où S. Courtois veut ainsi par les catégories choisies pour juger le régime nazi à Nuremberg, non faire réellement travail d'historien, mais plus faire ce qu'il juge juste en mettant le communisme au pilori. En effet, il fait parti d'une école dont le premier historien est Nolte qui écrit en 1986, un livre que certains qualifie de négationniste, car pour lui il place le nazisme et le communisme sur un plan d'égalité voir même le nazisme comme le fait du communisme en tant que réaction. Cette historien allemand fut également l'objet d'une controverse : l'historikerstreit (ou querelles des historiens) par sa comparaison entre le Goulag et Auschwitz dans un article publié en 1986. Ce dernier entretien une correspondance avec l'historien français F. Furet, qui a des thèses semblables à l'historien allemand ; ce dernier, comme S. Courtois est un ancien membre du parti Communiste. Il est spécialiste du XVIIIème siècle et de la révolution française, dans laquelle, il voit comme les deux historiens précédent le début des totalitarismes. Il devait écrire la préface du Livre Noir du Communisme, mais la Grande Faucheuse l'emporte avant qu'il n'ait eu le temps de mettre ce projet à exécution. La correspondance entre Furet et Nolte fut réunie par... S. Courtois, il s'agit vraiment des trois historiens qui incarne le nouveau paradigme anticommuniste (si jamais on peut parler de paradigme).

 

Ce livre crée une véritable polémique lors de sa sortie car comme nous l'avons vu, il n'y a qu'une accumulation de morts sans explication aucune. Certains historiens qui ont participé à cet ouvrage se sont désolidarisés de l'introduction car pour N. Werth, il y a eu 15 millions de morts dans l'URSS alors que dans l'introduction, il est question de 20 millions même problème avec Jean-Louis Margolin, qui n'a jamais écrit que les khmers s’étaient rendus coupables du massacre qui devait faire 1 millions de victimes, chiffre également annoncé dans l'introduction. Il y a dans cette dernière une indéniable volonté politique avec un anticommunisme virulent, alors que le reste de l'ouvrage est d'une probité scientifique intéressante, où par le fait de montrer, il y a une dénonciation des faits des états socialistes (puisque le communisme est une société sans état) où se rappelant du marxisme. Il y a également des problèmes méthodologiques car comme le dit Annette Wieviorka, directrice de recherche au CNRS, il plaque, comme nous l'avons déjà dit les catégories définies lors du procès de Nuremberg sur les faits communistes, alors qu'aucun historien français n'a jamais utilisé pareille liste de lecture. De plus, pour expliquer cette désolidarisation, il ne faut pas oublier qu'il y a une véritable cabale médiatique contre cette ouvrage, forçant presque les historiens à dénoncer cette introduction si ils désirent continuer leur carrière en toute tranquillité et sérénité.




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