L. de Gerin-Ricard, connu pour son Histoire de l'occultisme, reprend dans ce livre les théories qu'avait déjà avancer Bainville dans son Histoire des deux peuples, mais pousse un peu plus loin la réflexion puisqu'il n'a pas une approche croisée entre deux nations rivales, mais il parle de la France et la France seule. Il s'agit évidemment ici d'un auteur royaliste qui ne craint pas d'afficher ses opinions, comme il le dit dans son prologue, puisqu'il constate que ce n'est pas la république qui a fait la France, mais la royauté, qui n'avait pas de tradition d'alliance pré-existante. Il montre que la tradition diplomatique remonte à François Ier de manière continue, même s'il n'enlève rien au tentative précédente d'un Louis IX ou d'un Philippe Auguste. François Ier, nous dit-il s'est « efforcer de faire de toujours faire régner l'esprit sur la force brutale » et « fut le premier à donner dans les affaires une grande place à la diplomatie ». On a trop souvent vu dans les guerres d'Italie, la volonté d'un souverain de se couvrir de gloire et de dominer encore plus de territoire, alors que François Ier avait déjà compris toute la puissance qu'allait prendre dans les siècles suivant la maison d'Autriche, qui allait en quelques sortes devenir l'ennemi héréditaire ou tout au moins multi-séculier de la France. Richelieu et Henri IV, vont très vite le comprendre et vont mener par tous les moyens en leurs possessions la guerre contre l'Autriche, après avoir mené la paix intérieur et avec les puissances qui était intervenues lors des guerres de religion. En effet, des puissances étrangères avaient supportées qui les huguenots, qui la Ligue. On trouvai dans le camps de cette dernière, la puissance espagnole, qui les aidé de tous sont point en leur prêtant des troupes et de l'or. En face se trouvait évidemment l'Angleterre, dont un traité avait été conclu où en cas de victoire du parti protestant, elle récupérerait Calais et en plus Boulogne. Henri IV et son principal ministre réussi donc à pacifier les relations entre ses états et la France (pacifier est un bien grand mot, « calmer les ardeurs de ses deux états seraient plus juste » car quelques dizaines d'années plus tard, la France fera la guerre à l'Espagne). Louis XIII s'allia aux princes protestants toujours dans le but de contrecarrer les ambitions de l'Autriche. N'oublions d'ailleurs pas que notre pays est un allié de la Sublime Porte, pour toujours affaiblir l'Autriche, ce qui explique l'absence de troupe navale française lors de la bataille de Lépante.
Après avoir réussi à maîtriser la turbulente Autriche, nous perdîmes nos colonies américaines au profit de l'Angleterre. Lorsque les révoltés américains proposèrent à la France de les aider, Louis XVI put alors venger cet affront fait à la couronne, en rendant la monnaie de sa pièce à l'Angleterre, mais revigorant le prestige national d'apporter la liberté... Notre marine ayant rattrapé en nombre et en qualité la marine anglaise, nous le pûmes. Mais l'alliance avec les jeunes Etats-Unis ne dura guère, car de nouveau problème se présentait en Europe. En effet, la Prusse tentait de prendre le contrôle des multiples états allemands, alors que c'est précisément ceux que notre diplomatie tentait d'éviter depuis des siècles de la part de l'Autriche. Il y eut alors ce que les historiens appelèrent le « renversement des alliances ». En effet, un peu avant nous avions joué la carte de la Prusse contre l'Autriche. Et après que la Prusse est réussi à vaincre pratiquement seule l'Autriche, le danger apparut clairement et nous nous rangèrent au côté de Vienne. Ce « renversement des alliances » fit grand bruit et est une des causes de la Révolution française, car pour la majorité des révolutionnaires, l'ennemi héréditaire est l'Autriche, avec son allié la Russie. Ceux qui amena 20 longues années de guerres à outrance où Napoléon n'est que le continuateur de la Révolution. Les rois qui revinrent au pouvoir après cette empereur essayèrent de ramener la diplomatie Française dans la vrai voix. N'oublions pas que la France était vaincu, pitoyable et méprisé ; il a même été question qu'elle soit divisé entre les vainqueurs de notre folie révolutionnaires, mais grâce à d'habiles diplomates au service de Louis XVIII comme Talleyrand ou Richelieu (le 3ème qui est joué un rôle important dans l'histoire de France), cela fut éviter. Louis-Philippe fut vivement critiquer pour son amitié trop sincère avec l'Autriche, alors que la Prusse au nom du principe des nationalités doit être protéger. N'est-ce pas l'aigle allemand qui à deux reprises à fondu sur la France et en a emporté toutes ces forces libres ? Il constate que la diplomatie française n'a fait que suivre celle de l'Angleterre, comme on le voit dans la tentative d'alliance avec l'Italie...